dimanche 3 janvier 2010

Comment fut inventé le peuple juif

Déconstruction d’une histoire mythique

Comment fut inventé le peuple juif

Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.

Par Shlomo Sand

Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.

S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.

Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.

D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.

Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël « histoire générale ») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur « qui est juif ? » n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.

Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.

Le judaïsme, religion prosélyte

Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.

La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision « nationale » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.

Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.

Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.

L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.

Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).

A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.

Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.

La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.

La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).

Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.

Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».

Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.

Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».

Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.

Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.

Shlomo Sand.

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Shlomo Sand

Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.

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(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yarasignifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi,Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.

(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.

(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.

(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.


mercredi 30 décembre 2009

Tour operator à Tupiza

El Gran de Oro

El Gran de Oro is a relatively new, family-run agency that comes highly recommended for their personal and friendly service. Their local and specialized knowledge of the town and surrounding areas is of the highest quality and the company offers a wide variety of tours, including the usual biking, Jeep and horseback riding options. Food and guides on the Salar de Uyuni trip are said to be excellent.

Location
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Tupiza, Bolivia

Tour Operator Types:
All kind of tours

Languages Spoken
Spanish

Established in:
3 years

Currencies accepted
Boliviano

Contact Information:
Phone: 69444763
E-mail: elgranodeorotours(at)hotmail.com


Voir aussi Tupiza Tour pour 1200 Bolivianos


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Sud Lipez en 4x4

ECOLODGE LIPEZ TUPIZA
BOLIVIE > Raid 4X4 Découverte Ecotourisme - V02
Un itinéraire en 4x4 époustouflant et hors des sentiers battus. Depuis le salar d'Uyuni passant par la région du sud-Lipez.
Ces régions aux paysages grandioses combinent altiplano, salar de Uyuni, déserts arides et lagunes nulticolores jusqu'aux canyons colorées de Tupiza qui évoque l'atmosphère de far- West. On y découvrira aussi les communautés traditionnelles á travers les différents Ecolodges.
Itinéraire: Départ Uyuni - Salar de Uyuni - Isla Pescado - coquesa - Inca Huasi - Ojos del salar - tahua Hôtel de sel Tayka - Galaxia - routedes joyaux - lagunas - désert Siloli - Lagunes Multicolores - Arbre de pierre - Eco Lodge tayka - Laguna Colorada - Geysers - Eaux chaudes - désert de Dali - Laguna Verde - Quetena - San Antonio - San Pablo de Lipez - Eco Lodge Tayka - El Sillar - Arrivée Tupiza

Afficher 4x4 Passeport Tupiza sur une carte plus grande
EN OPTION : LIAISON LA PAZ - UYUNI · 3670 ms
Journée de liaison sur l'Altiplano et rejoindre la ville d'Uyuni.
Le type de transport varie selon le jour de départ :
si Mardi et Vendredi : Transfert en bus/train de jour
Départ à 09h30am Hôtel La Paz - Bus Oruro/train Uyuni 22h00.
Autres jours : Transfert en bus touristique (confort)
- Départ hôtel à 20h00 La Paz terminal - Uyuni 07ham

Transfert, bus ou train Hôtel***


Jour 1: 4X4 UYUNI - SALAR DE UYUNI - TAHUA · 3630 ms

Dèpart depuis l'hôtel en véhicule 4X4 en direction du salar de Uyuni, le plus grand Salar du monde avec prés de 12.106 Km2 et la plus grande réserve de lithium du monde. A l'entrée du salar nous visiterons l'extraction de sel de Colchane, connu pour la transformation du sel. On marche à pied sur les polygones de sel du Salar jusqu'à l'Isla Inca Huasi"; Envahi de cactus géants(de plus de 12 mètres). Suivant une piste sur le salar nous traversons « los ojos del salar » où l’on peut observer la géologie du Salar. Le spectacle est permanent et de toute beauté. Dans l'après-midi poursuite de notre périple pour la rive nord du salar, offrant des vues uniques et magnifique sur le volcan du Thunupa. Sur le trajet découverte du Fosil de Chiquini et de la forteresse de Ayque puis des momies de Coquesa. Anciennes tombes pré inca encore bien conservées situé au pied du volcan Thunupa, sommet emblèmatique de la règion. Nuit dans L’hôtel Tayka de sel proche du village de Tahua. Repas typique

4x4 Eco Lodge Tayka de sel Repas LD Guide/Chauf hispanophone

Jour 2: 4X4 TAHUA - ROUTE DES JOYAUX - OJOS DE PERDRIZ · 3780 ms

Traversée de l'immense salar d'Uyuni passant par l' île "flottante" Isla de Pescado jusqu'au site de Galaxia avec pour toile de fond les volcans Iruputuncu et Ollague en activités. Poursuite pleine de couleurs oú l'on descend plein sud, en longeant la chaîne volcanique qui sépare la Bolivie du Chili, avec l'Ollague (5900m). Suivant la route des volcans " Joyas de los Andes " nous passons au milieu des nombreuses lagunes multicolores Hedionda, Cañapa, Ramaditas, Honda, Charkota. Nous traversons ensuite de longs passages de Pampa désertique et de superbe bandes de sables. Traversée d' étranges formations géologiques au milieu du désert de sable dominé par de hauts sommets volcaniques et ses couleurs minérales. La flore et la faune sont aussi protégés : vigognes, autruches, viscachas, flamands roses sont nombreux dans la région. En contrebas installation á l'hôtel Ojos de perdriz oú nous arrivons dans l'après-midi. Repas typique

4x4 Eco Lodge Tayka Ojos de Perdriz Repas BLD Guide/Chauf hispanophone

Jour 3: 4X4 OJOS DE PERDRIZ- LAGUNA VERDE - SAN PABLO DE LIPEZ

Départ matinal pour le plateau du "Sol de mañana" qui est le plus important groupe de geysers et de solfates des Andes. le sol est perforé d'évents d'où jaillissent des jets de vapeur d'eau pouvant atteindre 8 à 10 mètres de hauteur. Geysers, marmites bouillonnantes, bulles soufrées, baignoires d'eaux chaudes dans lesquelles on peut se baigner à prés de 5000 ms. Puis l'on quitte les eaux chaudes passant par la laguna salada et le désert de Dali jusqu'à la spectaculaire Laguna Verde, véritable joyau andin. Le volcan Llicancabur (5990 ms) et ses reflets sur la lagune sont d'une grande beauté. Dans l'après-midi nous suivons une longue piste pour le village de Quetena et d'étonnantes formations géologiques. Passage dans le village abandonné de San Antonio de Lipez puis arriver proche du village de San Pablo de Lipez et l'Hôtel Tayka.

4x4 Eco Lodge Tayka Ojos de Perdriz Repas BLD Guide/Chauffeur hispanophone

Jour 4: 4X4 SAN PABLO DE LIPEZ - EL SILLAR - TUPIZA · 3350 ms

Doucement, les hauts plateaux s'affaissent, le paysage se fracture, les canyons surgissent encadrés de hautes falaises aux piliers sculptés. On est au cœur des montagnes colorées du Sud bolivien. Dans les alentours il n'est pas rare admirer la présence de vigognes, autruches appelées Suri, viscaches. Sur une piste spectaculaire on s'arrête "El Sillar", avant d'arriver dans le village de Tupiza, aux couleurs chaudes , faits d'ocres et de formations spectaculaires, la région évoque l'atmosphère de far- West. Arrivée á Tupiza dans l'aprés-midi.

4x4 privé Repas BL Guide/chauffeur hispanophone

mardi 29 décembre 2009

Bus Train From La Paz (Kanoo)

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(Executive Class Train) Another good option to get to Uyuni. A Bus/Train Combo. In the price is included: Blankets, Snacks and Reclinable Seats.
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La Paz to Copacabana is only a 4 hour journey and this daily bus picks you up from your hotel between 7.30/8.00am.Convenient & safe it arrives in time for the 13.30 boat to the Isla del Sol.
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Tourist Bus LA PAZ TO COPA TO PUNO
La Paz to Copacabana and Copacabana to Puno (stopover allowed)This bus option picks you up from your hotel between 7.30/8.00am in La Paz. You need to check in with the office in Copa for you onward jounrey to Puno.
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Semi Cama Bus LA PAZ TO SUCRE
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Flight RURRE TO LA PAZ
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