lundi 23 février 2009

Entwicklungshilfe muss unabhängig bleiben

Zeit-Fragen
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Entwicklungshilfe muss unabhängig bleiben

sl. Seit Sommer 2008 sitzt Roland Decorvet, Generaldirektor von Nestlé Schweiz, im Stiftungsrat des Schweizerischen Evangelischen Hilfswerks HEKS. Diese Wahl hat landesweit breiten Protest ausgelöst, der bis heute anhält. 
Zu Recht, vertreten HEKS und Nestlé doch absolut gegensätzliche Interessen. Während Nestlé beispielsweise die Privatisierung von Wasser mit aller Kraft vorantreibt und durch seine aggressiven Geschäftspraktiken Bauern in grosse Bedrängnis bringt, setzt sich das HEKS explizit für das Recht auf Nahrung und den Zugang zu sauberem Trinkwasser ein. Während sich der Nahrungsmittelmulti in verschiedenen Ländern mit Vorwürfen konfrontiert sieht, Menschenrechte und das Arbeitsrecht mit Füssen zu treten, ermutigt das HEKS seit Jahren Arbeiter und Arbeiterinnen, Frauen- und Landarbeiterorganisationen, ihre Rechte einzufordern. 
Das Hilfswerk verliert durch diese unselige Allianz seine Unabhängigkeit und damit die Basis für eine nachhaltige Entwicklungszusammenarbeit. 
Nationalrätin Maya Graf charakterisiert den Vorgang treffend: «Die Doppelrolle des Nestlé-Direktors geht höchstens für Nestlé selber auf. Es kann sein ethisches Image mit dem kirchlichen Partner aufwerten und Einfluss dort gewinnen, wo die hartnäckigsten Kritiker ihrer multinationalen forschen Geschäftspolitik sind. Für HEKS, das angesehene kirchliche Hilfswerk, ist diese Wahl dagegen ein Problem. Für HEKS, das gegen die Wasserprivatisierung kämpft, das lokale bäuerliche Initiativen unterstützt und sich für bessere Arbeitsbedingungen just von Nestlé-Mitarbeitenden in Kolumbien einsetzt, wird die Handlungsfreiheit eingeschränkt. Hilfswerke müssen sich immer auch politisch äussern können. Sie dürfen nicht durch wirtschaftliche Giganten abhängig werden. Gerade christliche Kirchen sollten sich immer für die Bedürfnisse der Schwächsten einsetzen. Die Starken können sich selbst helfen.»
Um die Hilfsorganisation aus dem Zangengriff des Nahrungsmittelmultis zu befreien, wurde am 29. Januar eine Petition lanciert, die den Schweizerischen Evangelischen Kirchenbund und den HEKS-Stiftungsrat auffordert, sich für ein profiliertes HEKS einzusetzen, das die prophetische Tradition, die kirchliche Basis, das politische Engagement, die Kritik an der neoliberalen wirtschaftlichen Globalisierung und die Partnerschaft mit ähnlich orientierten Hilfswerken und NGOs in seiner Praxis ernst nimmt. Unter den über 50 Erstunterzeichnern aus der ganzen Schweiz befinden sich Theologinnen und Pfarrer wie Silvia Schroer, Denis Müller, Käthi La Roche oder Kurt Marti, prominente Politikerinnen wie die Basler Nationalrätin Maya Graf, die Genfer Ständerätin Liliane Maury Pasquier und der ehemalige Uno-Sonderberichterstatter für das Recht auf Nahrung Jean Ziegler. •


mercredi 11 février 2009

jeudi 5 février 2009

PRISE DE POSITION CONCERNANT LE "COMITÉ POUR UNE EPER POLITIQUEMENT ENGAGÉE ET PROPHÉTIQUE"


5 février 2009

    Nous apprenons avec intérêt qu'un "comité pour une EPER politiquement engagée et prophétique" a été lancé aujourd’hui lors d'une conférence de presse.

    Les responsables de l’EPER n’ont été ni impliqués dans ces projets, ni consultés. Nous ne connaissons donc ni les objectifs précis ni le programme des activités de ce "comité". Il s'agirait, semble-t-il, d'un groupement de particuliers qui aspire à ce que l’EPER soit plus proche de l'Eglise et à un renforcement de sa politique sociale et de sa politique de développement. Le "comité" affirme rechercher le dialogue avec l'EPER dans ces domaines. 

    Tout au long de ses 63 années d'existence, l'EPER a acquis des compétences avérées. Elle s'est spécialisée dans les projets de développement dans diverses régions du monde et s'engage au niveau social en Suisse. L'EPER est connue dans les milieux spécialisés pour sa collaboration avec des organisations de défense des personnes privées de leurs droits, victimes d'exclusion ou vivant dans la misère, ainsi que pour sa lutte pour le respect des droits de l'homme auxquels ces personnes peuvent légitimement prétendre. Du reste, l'EPER ne craint pas les prises de position politiques même controversées, que ce soit en Suisse ou dans les pays où elle intervient. Notre action en Suisse contre un renforcement des lois sur l'asile et sur les étrangers, notre participation à la campagne des sans-papiers « aucun enfant n’est illégal », notre défense du droit à la terre aux Philippines ou encore l'injonction au respect des obligations humanitaires sur place, pendant la guerre de Gaza, n'en sont que quelques exemples parmi les plus récents. 

    L'EPER œuvre au service des droits de l'homme dans plus de 40 pays et dans le cadre de 300 projets. Toujours très bien considérés dans les milieux spécialisés, les projets de l'EPER intègrent une collaboration avec près de 100 partenaires locaux qui bénéficient bien souvent d'une formation et d'un soutien de l'EPER pour leur travail politique. La plupart de ces partenaires sont des organisations religieuses. En Suisse comme à l'étranger, l'EPER est amenée à coopérer avec de nombreux partenaires, ecclésiatiques et non ecclésiatiques. L'EPER fait également partie de réseaux nationaux et internationaux comme l'OSAR (Organisation suisse d'aide aux réfugiés) Alliance Sud, Action by Churches Together (ACT) ou encore l'Ecumenical Advocacy Alliance (EEA), pour n'en citer que quelques-uns. Elle entretient aussi des partenariats étroits avec Pain pour le prochain, la Chaîne du Bonheur ou encore la DDC, ainsi qu'avec d'autres organisations suisses et internationales au sein de divers groupements. L'EPER est le bras diaconal des Eglises suisses dans le monde. 

    Dans ce contexte, l'EPER travaille sur la base de ses valeurs chrétiennes en partenariat permanent avec des centaines de paroisses et d'organes religieux, avec les Eglises nationales ou encore avec la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS). L’action de l’EPER clairement profilée sur la défense des droits humains ainsi que la proximité et le partenariat avec les Eglises sont au cœur de la nouvelle stratégie 2008-2012 de l'EPER. Les objectifs du "comité", selon ce que nous en savons, sont déjà ancrés depuis de longues années dans les compétences-clés de l'EPER. Cela ne changera pas à l'avenir.

    L'EPER ne se laissera instrumentaliser ni par des milieux politiques ou économiques, ni par d’autres groupes d'intérêts. Notre organisation ne se laissera pas transformer en ballon utilisé par certains groupements d'intérêts sur leur terrain de jeu. Nous regrettons que le "comité" ait refusé de nous exposer ses projets, ses objectifs et ses activités avant la conférence de presse. Le "comité" a préféré s'exprimer par le truchement des médias, au lieu de rechercher un dialogue direct. Ce n’est pas un bon point de départ pour un dialogue.

    L'EPER est toujours ouverte au dialogue et à l’échange direct. La proximité avec les Eglises, les partenaires, les personnes en difficulté et les donateurs passe par la dispute et le débat permanent avec ceux-ci. Cependant, au centre de notre travail et de notre engagement doivent figurer les centaines de milliers de personnes qui sont bénéficiaires de nos projets et tributaires de notre aide. L'année écoulée nous conforte dans cette voie. Nous avons emporté un soutien sensiblement plus fort, tant au sein des cercles ecclésiastiques que dans le public. Aussi, nous sommes convaincus que tous ceux qui se sentent vraiment concernés par l'action de l’EPER et par son engagement au service des personnes privées de leurs droits, victimes d'exclusion ou vivant dans la misère, continueront à nous aider.

     

    Cordialement

     

    Claude Ruey, Président du Conseil de fondation

     

    Philippe Bovey, Secrétaire romand

mardi 3 février 2009

L'Entraide protestante sous pression.


L'Entraide protestante sous pression.Claude Ruey est un peu surpris par ces critiques.[Keystone] 

Au sein du Conseil de fondation de l’organisation, des critiques s’élèvent contre la présence de Roland Décorvet, le directeur général de Nestlé Suisse. Le "Comité pour une EPER politiquement engagée et prophétique" craint que cette Entraide protestante ne perde son profil. Interview du président de l'EPER, le conseiller national libéral radical Claude Ruey.

Claude Ruey dans le Journal du Matin

Ecoutez le plaidoyer de Claude Ruey dans le Journal du Matin

Debatte über die künftige HEKS-Ausrichtung

Im Argauer regionalportal

Die Wahl des Nestlé-Schweiz-Chefs Roland Decorvet in den HEKS-Stiftungsrat sorgt weiter für Zündstoff: Ein sechsköpfiges Komitee aus der Basis des Hilfswerks fordert eine Debatte über die künftige Ausrichtung des HEKS.
Es sei nämlich nicht so, dass erst mit der Wahl Decorvets ein Kurswechsel beim Hilfswerk der Evangelischen Kirchen der Schweiz (HEKS) eingesetzt hätte, sagte Jürg Liechti-Möri, Gründungsmitglied des «Komitee für ein politisch engagiertes und prophetisches HEKS» vor den Medien in Bern.
Die Wahl sei vielmehr ein Symptom eines schleichenden Kurswechsels, der leider schon sehr weit fortgeschritten sei. Um dem entgegenzuwirken, sei das Komitee gegründet worden.

Um der erhofften Diskussion eine Grundlage zu geben, wurde die Studie «Ethische Aspekte einer umstrittenen Wahl» ausgearbeitet. Dieser Bericht umfasst eine Analyse der Wahl Decorvets und die damit einhergehenden Schwierigkeiten.

Es hätten verschiedene «Unvereinbarkeitsknoten» herausgearbeitet werden können, erklärte Komiteemitglied Pierre Bühler. So habe sich gezeigt, dass entgegen den Behauptungen des HEKS ein Engagement Decorvets nur als Privatperson unmöglich sei. Die Firma, in seinem Fall Nestlé, fliesse immer irgendwie ein.

Weiter hätten sich klare Unvereinbarkeiten zwischen den Zielsetzungen des HEKS und jenen von Nestlé gezeigt - zum Beispiel beim Thema Trinkwasser. Die Studie gehe aber über den «Fall Decorvet» hinaus und sei als Anleitung für ähnliche Situationen gedacht.

Zudem hat das Komitee eine Petition ins Leben gerufen. Die «Pedition für ein politisch engagiertes und prophetisches HEKS» sei klar für und nicht gegen das HEKS, strich Liechti-Möri hervor. (sda)