mardi 31 mars 2009

Film

zack and miri
The 40 year old virgin

mercredi 25 mars 2009

Pétition pour Fahad Khammas

Pour signer cette pétition, copier le texte ci-dessous dans votre messagerie électronique, compléter vos données  et envoyez le à 


* Adressez la pétition après avoir effacé ce mode d’emploi à Madame la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, Monsieur le Directeur de l’Office fédéral des migrations et ainsi qu’au site du film La Forteresse.

Les adresses emails sont:





Debut du texte de la pétition ci-dessous.







Madame la Conseillère fédérale,

Monsieur le Directeur de l’Office fédéral des migrations,



J’ai appris l’arrestation de M. Fahad K., principal protagoniste du film La Forteresse, ce lundi 23 mars 2009 à Zurich. Par la présente, je tiens à vous exprimer ma plus vive inquiétude sur le sort de ce jeune requérant d’asile irakien qui risque d’être renvoyé, via la Suède, en Irak où sa vie est en grand danger.



Menacé de mort par les milices islamistes irakiennes, Fahad K. a fui vers l'Europe. Il erre maintenant depuis deux ans, balloté d'un pays à l'autre, en quête de protection. En Suisse, une demande d'asile lui a été refusée en vertu des accords de Dublin et il a été renvoyé de force vers la Suède, premier pays européen où il a demandé l’asile. La Suède lui annonçant un renvoi forcé vers l'Irak, Fahad K. est revenu en Suisse se réfugier.



Contrairement à la Suède, la Suisse, la France et Amnesty International sont opposés à tout renvoi forcé vers l'Irak vu la situation de violence généralisée qui persiste dans ce pays. Conformément à la position du Haut Commissariat aux Réfugiés, ils estiment que toutes les personnes originaires, comme Fahad K., du sud et du centre de l'Irak doivent obtenir le statut de réfugié ou une forme de protection subsidiaire. En Suisse, Fahad K. remplit donc parfaitement toutes les conditions légales lui permettant d’obtenir le statut de réfugié.



Pour Amnesty International, Fahad K. court un très grand danger et a quitté l’Irak avec des motifs d’asile solides. Il ressort de son dossier que les autorités suédoises n’ont pas tenu compte de la portée des risques que ce dernier encoure dans son pays comme ancien interprète de l’Armée américaine. La Suisse a la possibilité de corriger cette erreur en faisant recours à la clause de souveraineté qui permet aux Etats signataires de Dublin de se saisir en tout temps d’une demande d’asile et d’appliquer ses propres critères.



Je me permets de m’adresser à vous, Madame la Conseillère Fédérale, Monsieur le Directeur, compte tenu de l’urgence de la situation. Je souhaite que vous preniez toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie de Fahad K. Je vous rappelle qu’il risque la torture et la mort dans son pays et que la Suisse ne saurait s’en laver les mains sans trahir profondément l’esprit des Conventions de Genève dont nous sommes les dépositaires.



Je vous prie d’agréer, Madame la Conseillère Fédérale, Monsieur le Directeur, mes salutations respectueuses.


Nom:

Prénom:

Activité :





lundi 16 mars 2009

EPER: controverse autour de Nestlé

La nomination, l’été dernier, du directeur général de Nestlé Suisse,
M. Roland Decorvet, comme membre du Conseil de fondation
de l’Entraide protestante (EPER) suscite la controverse. Une pétition
«pour une EPER politiquement engagée et prophétique» a
été lancée et un groupe romand, baptisé «EPER-quo vadis?», a publié
une brochure sur les enjeux éthiques de cette nomination. Ce
groupe comprend les théologiens Pierre Bühler et Henry Mottu, les
pasteurs retraités Pierre Herold, Olivier Labarthe et Pierre Strauss
(ancien secrétaire romand de l’EPER), ainsi que Catherine Herold
et Boudewyn Sjollema. Nous présentons ci-dessous un résumé
succinct de cette brochure dont on trouvera le texte intégral, ainsi
que la pétition, sur le site www.eper-quo-vadis.ch. Nous tenons
d’autant plus à attirer l’attention de nos lecteurs sur cette question
qu’elle porte, au-delà de la présente controverse, sur la nature
de la relation entre celui qui aide et celui qui est aidé et peut donc
tous nous concerner, ne serait-ce qu’en tant que donateurs.
Les responsables de l’EPER justifient l’engagement de M. Decorvet
par ses convictions religieuses et ses compétences en matière de gestion
financière. «Cela suffit-il?», demandent les auteurs de la brochure. «M.
Decorvet ne représente-t-il pas forcément aussi certaines pratiques,
certaines stratégies, certaines finalités liées à l’entreprise Nestlé?»
Il a été fait mention de l’expérience de M. Decorvet dans l’hémisphère
sud et de son engagement dans des oeuvres de charité. «Charité
n’est pas justice», lit-on encore dans cette brochure. L’effort de justice
que mène l’EPER «pourra créer des situations conflictuelles avec les
finalités de profit de Nestlé».
Dévoiler les racines de la pauvreté
Certaines déclarations de M. Decorvet suscitent l’inquiétude.
Notamment quand il a présenté Nestlé comme «la meilleure organisation
d’aide au développement qui soit» (il s’est partiellement
rétracté sur ce point). Ou quand il a rejeté tout droit d’ingérence des
Églises dans les questions politiques ou économiques.
Un document de l’EPER sur sa «stratégie» renforce cette inquiétude.
Il stipule que «des coopérations avec l’économie, basées sur
des critères précis, doivent être initiées ». Les auteurs de la brochure
concèdent que le souci de la rentabilité et de l’effi cacité, la recherche
de ressources financières ne sont pas illégitimes, mais posent
la question de la hiérarchie entre intérêts économiques et valeurs
éthiques.
Ils ajoutent qu’il ne suffit pas de collecter des fonds de manière efficace.
«Il faut aussi comprendre les mécanismes de la pauvreté, dévoiler
leurs racines dans les structures de pouvoir de notre monde actuel.»
Profit et éthique
Certes, admettent ces auteurs, Nestlé n’est pas dépourvu de
valeurs éthiques, mais, selon eux, ces valeurs sont, hiérarchiquement,
au service des intérêts économiques et ne «résistent pas toujours
aux impératifs du profit». Ils font état, à ce propos, des conflits
entre la multinationale et des syndicats en Colombie ou des grévistes
aux Philippines. Ou encore de l’infiltration d’un agent de Securitas
dans un groupe d’Attac...
Pour Nestlé, l’objectif à long terme consiste à créer de la valeur
pour ses actionnaires. Même si la multinationale a la conviction
qu’elle contribue à atténuer l’extrêmepauvreté et la faim, il y a
ainsi incompatibilité entre sa finalité et celle de l’EPER. Cela apparaît
notamment dans la relation entretenue entre l’une et l’autre institution
et les populations rurales du Sud. Pour l’EPER, ces populations
sont des partenaires soutenus dans la conquête de leurs droits, notamment
par une action politique. Pour Nestlé, ce sont avant tout des producteurs
et des consommateurs.
Le risque d’aggraverles famines
Se basant sur le rapport d’un groupe d’experts, les auteurs de la
brochure soulignent que les méthodes de l’industrie agro-alimentaire
ne présentent aucune solution durable, car elles menacent l’environnement
et risquent d’aggraver les famines. «Le mécanisme d’appauvrissement
des populations de l’hémisphère sud se trouve renforcé
par les macro-stratégies de lutte contre la pauvreté des multinationales
», écrivent-ils.
Ils prennent encore l’exemple de l’accès à l’eau potable pour
«concrétiser l’incompatibilité entre les deux institutions». En 2005,
les Églises de Suisse et du Brésil ont signé une «Déclaration oecuménique
sur l’eau comme droit de l’homme et bien public». Une
déclaration qui exhorte les Églises et les oeuvres d’entraide «à combattre
la tendance à la privatisation » de l’eau. Or Nestlé pratique
cette privatisation…
«Les deux mondes représentés par la grande multinationale
et la petite oeuvre d’entraide ne nous paraissent pas conciliables,
concluent les auteurs de la brochure. M. Decorvet (…) sera constamment
pris dans des conflits de loyauté qui gêneront le travail de
l’oeuvre d’entraide».•
Michel Bavarel
*Ce débat, au fond nullement
nouveau, ne se limite pas à la seule
EPER. Sommairement, j’en exprimerais
ainsi l’enjeu: la mission de
nos oeuvres d’entraide consiste-telle
à récolter un maximum d’argent
afi n d’offrir, sans trop bousculer
l’ordre établi, une assistance
aux moins favorisés ou aussi, sinon
surtout, à accompagner ces moins
favorisés dans leur résistance à un
ordre qui les opprime et dans leur
lutte pour moins d’injustice?

Au service de qui?

Lu dans le journal de février de la COTMEC

Le conseiller national Claude Ruey est monté au
créneau pour défendre l’Entraide protestante suisse
(EPER) dont il est le président. Non, celle-ci n’est
pas en train de se fourvoyer, ni de changer de cap1.
La nomination de M. Roland Decorvet, directeur
général de Nestlé Suisse, à son Conseil de fondation
ne remet en cause ni son orientation ni son action.
Et le profil du nouveau membre de ce Conseil est
parfaitement adéquat.
Cependant, quand M. Ruey décrit M. Decorvet, on
a plutôt l’impression qu’il nous parle de lui-même:
un protestant aux convictions claires et indépendant
d’esprit. Il y a une forte tradition en Suisse:
des personnalités des milieux politique et économique
sont présentes dans les Conseils de fondation
de diverses organisations d’entraide. Leur aura
personnelle est un gage de fiabilité et leur présence
assure une certaine visibilité. Jusqu’à présent,
il existait des règles implicites dans ce contrat: les
membres d’un Conseil de fondation s’engagent à
titre personnel et sont priés de ne pas «mélanger
les casquettes», de ne pas confondre les intérêts de
tel ou tel parti ou de telle ou telle entreprise avec
ceux de l’oeuvre d’entraide.
Ce principe pourrait être mis à mal par l’intérêt
croissant que porte l’économie privée, et particulièrement
les grandes entreprises, à ce que l’on appelle
le monde de la philanthropie. Créer une fondation
est du dernier chic et il arrive que des projets
d’aide au développement soient élaborés dans le
département «marketing» d’une multinationale
(quand, par exemple, une marque d’eau minérale
essaie de nous convaincre qu’en achetant ses bouteilles
on facilitera l’accès à l’eau potable dans les
pays du Sud...). Dans ce cas, il ne s’agit plus de s’engager,
ni de donner, mais plutôt d’utiliser et de tirer
parti. Les déclarations de M. Decorvet –interviewé
en tant que membre du Conseil de fondation de
l’EPER– à propos de «l’action humanitaire» de Nestlé,
sont à ce titre fort significatives. Or, ce risque
d’instrumentalisation ne guette pas seulement les
oeuvres d’entraide protestantes, loin de là.•
Virginie Estier dos Santos

lundi 9 mars 2009

Etude de 2005 d'Alliance Sud sur Pure Life au Pakistan


Kritik an «schleichendem Kurswechsel» bei HEKS

 sKritik an «schleichendem Kurswechsel» bei HEKS

Decorvets Wahl sorgt für Diskussionen
Decorvets Wahl sorgt beim HEKS für Diskussionen. Bild: Keystone

BERN. Die Wahl des Nestlé-Schweiz-Chefs Roland Decorvet in den HEKS-Stiftungsrat sorgt weiter für Zündstoff: Ein sechsköpfiges Komitee aus der Basis des Hilfswerks fordert eine Debatte über die künftige Ausrichtung des HEKS.

Es sei nämlich nicht so, dass erst mit der Wahl Decorvets ein Kurswechsel beim Hilfswerk der Evangelischen Kirchen der Schweiz (HEKS) eingesetzt hätte, sagte Jürg Liechti-Möri, Gründungsmitglied des «Komitee für ein politisch engagiertes und prophetisches HEKS» vor den Medien in Bern.

Die Wahl sei vielmehr ein Symptom eines schleichenden Kurswechsels, der leider schon sehr weit fortgeschritten sei. Um dem entgegenzuwirken, sei das Komitee gegründet worden.

Eine umstrittene Wahl
Um der erhofften Diskussion eine Grundlage zu geben, wurde die Studie «Ethische Aspekte einer umstrittenen Wahl» ausgearbeitet. Dieser Bericht umfasst eine Analyse der Wahl Decorvets und die damit einhergehenden Schwierigkeiten.

Es hätten verschiedene «Unvereinbarkeitsknoten» herausgearbeitet werden können, erklärte Komiteemitglied Pierre Bühler. So habe sich gezeigt, dass entgegen den Behauptungen des HEKS ein Engagement Decorvets nur als Privatperson unmöglich sei. Die Firma, in seinem Fall Nestlé, fliesse immer irgendwie ein.

Zielsetzungen unvereinbar
Weiter hätten sich klare Unvereinbarkeiten zwischen den Zielsetzungen des HEKS und jenen von Nestlé gezeigt - zum Beispiel beim Thema Trinkwasser. Die Studie gehe aber über den «Fall Decorvet» hinaus und sei als Anleitung für ähnliche Situationen gedacht.

Zudem hat das Komitee eine Petition ins Leben gerufen. Die «Petition für ein politisch engagiertes und prophetisches HEKS» sei klar für und nicht gegen das HEKS, strich Liechti-Möri hervor.

Aus http://www.tagblatt.ch/aktuell/schweiz/schweiz/Kritik-an-schleichendem-Kurswechsel-bei-HEKS;art622,1250909